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À vous la parole (60 commentaires)

« Belle réflexion sur la nécessité d'être responsable et de grandir en maturité spirituelle.

Certes, nos discernements spirituelles importants se font presque toujours à l'aide de autres, mais nous sommes toujours appeler à développer notre autonomie intérieure, notre liberté d'enfant de Dieu l'exige... Il en va de la Gloire de Dieu!

J'aimerais simplement faire une remarque fraternelle à ceux et celles qui écoutent les méditations : il s'agit bien ici de réfléchir n'est-ce pas?
Je me laisse travailler l'esprit et je réfléchis surtout sur ce qui me dérange... Je me garde de répondre aux autres et je réfléchi en priant dans mon for intérieur.

Benoît
»

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Benoit Séguin - 23 février 2024 - 16:12

« Bravo Madame.
J'aime beaucoup votre méditation et elle me conforte complètement dans ma conviction de penser par moi même.
»

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Mado - 19 février 2024 - 12:34

« Je rajoute un commentaire qui à trait à certaines réponses.
Y a-t-il une personne qui fasse de la modération dans cet espace d'échanges ?
Étant Social Manager sur un autre site, je peut témoigner que je n'aurais pas laissé certains écrits.
Cet endroit devrait favoriser la méditation, le questionnement, l'élévation dans un environnement de bienveillance et d'amour, dans la culture du Ciel, non ? »

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Stéphanie - 19 février 2024 - 10:59

« Je ne pense pas que le temps de Carême ait à être un temps de propagande de tél ou tél courant ou conception de l'église. Remettre en cause par exemple la notion de directeur de conscience, est certes une opinion qui peut se discuter, mais pas durant une « méditation » durant le Carême. Pour ma part je je pense que nombre de nos compatriotes, en ces temps de confusion, peuvent avoir besoin d’être guidés et éclairés par des hommes (ce qui inclut les femmes, en français), plus avancés et éclairés au plan spirituel, plus construits et plus « sachants ». Le fait que des hommes aient trahi cette mission n’y change rien. Je serais d’ailleurs très surpris qu’une grande partie de ceux qui dans l’église, tiennent ce genre de discours, n’en aient pas d’une manière ou d’une autre bénéficié. Puisque le temps du Carême est aussi celui de l’aumône, pensez à tous ceux qui ont grandi dans l’enfer marchand et l’athéisme militant, privés de toute transmission. J’en suis, et je peux donc témoigner de ce que ce dont ils ont souvent le plus besoin est sans foute de guides de valeur. Sans quoi, ne leur resteront pour grandir que les épreuves. Et comme vous le savez, beaucoup d’appelés, peu d’élus. »

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Marcauguste - 19 février 2024 - 9:53

« Merci pour ces propos révolutionnaires qui font tant de bien. Quel beau message que votre exhortation à aller de l'avant, à s'affirmer et à refuser la soumission et l'uniformité qui mènent à la désintégration de la volonté de la joie et de l'espérance. Me voilà reboostée en ce début de semaine. »

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Gabrielle Bunlon - 19 février 2024 - 3:14

« Merci pour cette belle méditation.
Il y a bien des années j'avais " une amie" qui sollicitait sans arrêt ma présence, dès qu'elle me téléphonait j'accourais. Au bout de quelques années cela me devenait insupportable. J'en ai parlé à mon accompagnateur spirituel prêtre,qui m'a bien secoué Dieu merci ! Tout simplement il m'a demandé d'apprendre à dire non par cette phrase : que ton non soit non et que ton oui soit oui.
Il m'a ouvert les yeux en me disant que mon foyer avait besoin de moi.
J'ai donc coupé les ponts et j'en ai été bien soulagée. Tout allait bien avec mes proches.
Ce qui n'empêche pas que lorsque 3 ans plus tard, cette amie m'apprit qu'elle avait une maladie terrible et je suis restée présente pour elle jusqu'à la fin, parce qu'à ce moment là, mon oui était un oui. Et je pense toujours à elle.
Je n'oublie pas ce prêtre qui m'a beaucoup apporté par son accompagnement. »

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monette - 18 février 2024 - 21:38

« Directeur spirituel ?
Je me méfie également.

Sainte Jeanne de chantal, en 1602, était très mal tombée sur un prêtre peu recommandable.
Heureusement, elle rencontra ensuite Saint-François-de-Sales, évêque d'Annecy, qui changea sa vie.

Quant à la dérive de sa propre volonté, effectivement il faut dire "non !", tout de suite.

Surtout dans notre monde actuel, tellement enclin à la manipulation.
Par contre, Pierre n'était pas un tentateur, c'est plutôt le tentateur qui avait réussi à s'infiltrer dans Pierre, à côté même de Jésus !
Donc la réponse "Arrière Satan !" se comprend bien.

À mon avis, le seul qui puisse dire "Je suis !", c'est Dieu lui-même (n'en déplaise à Descartes qui me semble avoir inversé la logique : "Je suis (créé à l'image de Dieu) donc je pense").

»

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Vincent59500 - 18 février 2024 - 20:54

« Bonsoir à tous frères et soeurs

Avoir un directeur de conscience ou un accompagnant, n'est ce pas ce que l'Eglise préconise. J'ai une soeur dans la prière (groupe de prières), . Elle était suivie dans sa paroisse par un prêtre, seulement il est malade très gravement, ce qui fait, il a été déplacé. On lui a suggéré d'aller voir dans une autre paroisse. Conseil qu'elle a mis en pratique. Seulement voilà après une attente interminable, elle a été reçue (une église très connue de la capitale) limite très désagréable, par un prête, celui-ci lui a dit carrément d'acheter le catéchisme et de le lire, conseil pas très judicieux pour une personne souffrante et en recherche de la foi en Dieu, elle a essayé, en fin de compte elle était très désorientée. Ce qui l'a intéressé, ce sont les prières à la fin du livre.
»

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Santal - 18 février 2024 - 19:39

« Savoir dire non ! Pour avoir vécu l'emprise en communauté, merci beaucoup pour votre méditation qui m'a fait beaucoup de bien ! Dire je suis, je veux pour dire je t'aime ! Quelle libération ! »

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Isabelle Monneau - 18 février 2024 - 18:44

« A Isabelle
En ce 1er dimanche de Carême pourquoi ce message si méchant contre Anita. Anita dérange apparemment. Elle a le besoin d'écrire mais elle le fait avec humilité, sans aucun orgueil OUI elle a des connaissances et cela ne plaît pas... Anita poursuivez vos messages. Et en conclusion je dirai : RESPECTONS-NOUS EN FRÈRES et acceptons tous commentaires »

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Marie-Jo - 18 février 2024 - 18:35

« Marie-Jo, je m'associe à votre message pour Anita »

Geneviève - 18 février 2024 - 19:22

« Mais vous êtes qui? Vous vous prenez pour qui pour me juger?
On n’a pas le droit de dire à quelqu’un de ne pas nous répondre? Ou était-elle la méchanceté dans les mots que j’ai employé ? Dans les points « ! » qui veulent juste dire assez! j’ai trop mal?
Depuis le début je n’ai jamais voulu qu’on me réponde directement. Depuis le début je voulais juste parler de ma foi/ partager ma foi avec d’autres, et vivre ma foi et de ma foi, dans une Église où je cherchais ma place et comment y vivre ma foi dans sa foi…
Sans doute j’ai parfois été maladroite comme tout le monde, j’en ai fait les frais (les frères et sœurs dominicains sauront de quoi je veux parler) mais qui a été / est méchant avec qui?!…
Après m’être longtemps tu dans ma vie, la foi a fini par me faire parler, me faire voir et entendre, beaucoup de choses…
J’attends la parole du soir, de la soeur qui nous a accompagné cette semaine, en espérant qu’il y en aura une comme les autres soirs.
»

Isabelle - 18 février 2024 - 20:00

« Apprendre à dire "je" c'est , je crois, à me mettre devant mes responsabilités... Que mon oui soit oui et mon non soit non..... Merci »

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claudemarie - 18 février 2024 - 16:53

« Lorsque j'étais aux études, mes amis hyper-catho avaient pour la plupart ''un directeur spirituel'', me sentant dans l'obligation de... Mon aumonier, un frère dominicain à qui j'en faisais la demande me répondit : NON ! je ne serais pas ton ''directeur spirituel'' mais si tu le désires, je veux bien marcher avec toi sur la route de la vie, route caillouteuse, pleine d'obstacles mais aussi riche en joies. Et c'est ensemble avec le Christ à nos côtés, que nous les franchirons ces obstacles, que nous les vivrons ces joies. C'est en marchant ensemble que nous nous enrichirons mutuellement.
Aujourd'hui, 50 ans plus tard, nous marchons toujours ensemble... et c'est une vraie richesse de pouvoir dire ''Je'' éclairé par un ''Nous'' devenant un ''Avec'' »

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Ge - 18 février 2024 - 16:42

« La "méditation" de Soeur Monnet s'apparente pour moi davantage à une réflexion psychosociologique que spirituelle, mais cela n'engage que moi
"L'uniformité est le contraire de l'unité" ; des commentaires sur ce site montrent la pluralité de pensée de personnes qui ne sont pas, apparemment, "des clones indifférenciés".
"nous avons découvert l'existence de l'emprise" ; le mot découvert ne me semble pas approprié. Dans l'emprise, de nombreux éléments entrent en jeu, notamment l'âge de la personne sur qui elle s'exerce ; sa maturité intellectuelle, spirituelle, etc..... "Peut il y avoir des directeurs de conscience" affaiblissant le "je" ? Cas des communautés religieuses et leur hiérarchie ?
Oui, il est rassurant "de se confier à un autre" sur les plans médical, économique, juridique, financier,.... Il ne délivrera pas "la volonté de Dieu" peut être mais augmentera le discernement dans un intérêt particulier ou général Oui, il "est difficile de dire non à Satan", bien occulté actuellement, sans l'aide de la prière
"Le petit enfant commence par dire : non" car ce mot est l'un des premiers qu'il entend dans les premiers mois de son existence : non, ne fais pas cela, ne touches pas, ne dis pas..... Ensuite, les psychologues prennent le relais
Qui peut dire "je suis et je serai" ? Qui peut savoir à l'avance de quels courages, quels renoncements on est capable ? Vaste sujet. »

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mahona - 18 février 2024 - 15:46

« Oser dire je suis »

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Ocedar - 18 février 2024 - 14:40

« Après la résurrection (si j’ai bien compris le dernier verset de l’évangile de Jean), à la question « Pierre, m’aimes-tu ? » posée par Jesus et qui plaçait la barre très haut (aimer étant exprimé par agape, l’amour divin), Pierre répond modestement en s’engageant avec ses capacités d’homme ordinaire puisqu’il utilise le verbe phileo, decrivant l’amour humain, avec ses limites . Jesus lui posera deux fois la même question « agape », à la troisième Il utilisera le verbe « phileo », concédant à Pierre son imperfection, et Pierre repondra oui, avec le même verbe, s’engageant sur une promesse somme toute modeste, mais qu’il tiendra et depassera. Il me semble que cet episode illustre le sujet du jour, puisque Pierre n’hésite pas à exprimer le fond de son coeur: il a trahi une fois, il concède sa faiblesse, mais c’est l’homme nouveau qu’il est devenu qui s’exprime. »

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Alain - 18 février 2024 - 13:49

« Apprendre à dire non,
sans pour autant ou pour ne pas renoncer à dire oui,
et oser dire « je t’aime ».
Mais parfois « on » ne maîtrise plus rien, l’âme déchirée entre un oui trop difficile et un non qui se heurte à un/des mur(s).
« On » essaye de vivre, au moins survivre, dans ce tout petit monde qui est le sien, prisonnier/otage parfois de ses petits grands idéaux.
« On » est-il tenté ? Succombe t’il à la rétention? Au péché? A l’amour? Est-il sous emprise? De qui? De quoi? De lui-même ? Des autres? D’un Dieu? De son Dieu?
« On »vit comme « on » peut, le carême comme le reste de l’année… »

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On - 18 février 2024 - 13:24

« « On » a succombé à la rétention de fatigue et d’eau dans son cœur, plus qu’à la tentation, n’étant ni pierre ni Jesus, ni un prophète, encore moins un dieu, un saint ou un martyre, juste un anonyme indefini, pauvre imbécile du monde des vivants! »

On - 18 février 2024 - 14:12

« Cher on,
Pour tenter une réponse à vos questions,
L’art du discernement des esprits est à développer dès que l’on en entend parler. Saint Ignace et ses Jésuites sont passés maîtres dans ce domaine et leur charisme-mission est reconnu par l’Église. Distinguer les fruits de l’Esprit de ce que produit la chair (voir chez Saint Paul). Il est possible aussi de demander le charisme du discernement des esprits à l’Esprit-Saint. Chercher au moins à comprendre ce qui se passe… nous sommes en croissance je comprend aujourd’hui ce que je ne saisissais pas hier. Et certains « oui » étaient trop durs j’ai dit « non » et finalement, j’ai demandé à l’Esprit de venir à la rescousse, j’ai donné ma vie à Jésus, j’ai pu surmonter l’insurmontable à ma grande surprise.
Je reconnais que l’on fait de son mieux cahin-caha. Parfois on ne comprend plus rien… cela prend une vie pour en venir à bout…
Bon courage,
Anita
»

Anita - 18 février 2024 - 14:16

« Mais allez voir ailleurs (=cessez de me répondre!) Anita avec vos grandes théories et vos belles expériences!
Vous m’épuisez!!! »

Isabelle - 18 février 2024 - 14:22

« Dès que je vois un point d’interrogation je réponds Je ne vous avais pas reconnue sous ce nouveau pseudonyme. Je pensais aider en répondant à ces questions. Désolée de vous avoir importunée. J’ai vécu une période semblable à la vôtre et cela m’a pris des années à m’en sortir.

»

Anita - 18 février 2024 - 15:15

« Au point où j’en suis je vais finir ce que j’ai « si bien » commencé.
Si vous aviez vécu une situation semblable à la mienne, Anita, vous auriez su que la meilleure façon de m’aider et de me rejoindre c’était de vous taire.
Parce que vous auriez su que les questions que je pose n’ont pas de réponses toutes faites. C’est à chacun de les trouver en lui-même. Même si certes ça passe par l’aide, la voix, d’autres personnes. »

Isabelle - 19 février 2024 - 0:32

« Isabelle,

Je me suis relue. En fait, je n’ai répondu à aucune de vos questions. Je n’ai que suggéré les noms d’auteurs qui m’ont aidée à voir clair et à m’en sortir. Libre à vous d’utiliser les références dont je me sers. Lorsqu’une personne suggère une lecture qui ne vous convient pas, vous êtes tout à fait libre de lire ou non.

Quant à vos questions, elles sont identiques à celles que tout chrétien se pose sur terre. Vous préférez répondre à partir de votre propre fond, libre à vous, je n’ai pas de problème avec ça, cela vous regarde.

»

Anita - 19 février 2024 - 17:50

« Superbe Sœur Marie ! »

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Jos - 18 février 2024 - 11:43

« Magnifique post qui résonne beaucoup en moi depuis quelques temps merci à vous chère soeur »

Sylviane - 18 février 2024 - 12:11

« À l'écoute de Sœur Marie nous entendons : " je suis doux et humble de coeur"...
Merci Soeur Marie »

Jean-Claude L EILDE - 18 février 2024 - 13:05

« Bonjour,
Je n'ai pas compris le 3e paragraphe, sur Pierre qui tient l'identité du Christ comme étant triomphant vs. non souffrant...
Quelqu'un peut-il m'expliquer cette "erreur", condamnée par le Christ ? Merci beaucoup ! »

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Olivia Crest - 18 février 2024 - 10:29

« Chère Olivia,
Pierre n’exprimait que sa peur de perdre Jésus. Il était dans le déni comme lorsque quelqu’un apprend qu’il a un cancer. Là est la première étape du deuil.
Il exprimait aussi son ignorance ou son oubli de la vocation du Serviteur souffrant. Satan s’en était mêlé, lui, l’esprit de confusion. Jésus discerne sa présence et le chasse puis, il précise à Pierre que ses pensées personnelles ne sont pas de Dieu mais pensées à origine humaine :
Dieu avait annoncé à David une descendance à royauté éternelle telle était l’espérance qui habitait Pierre mais il ignorait que cette royauté passerait par l’épreuve de La Croix pour détrôner le Prince de ce monde.
Espérant avoir répondu à ta question.
Anita »

Anita - 18 février 2024 - 10:50

« Merci, Anita, mais en fait, non, je n'ai toujours pas compris...
Pourquoi le Christ reprend il, en condamnant, celui qui se figure le Christ triomphant et non pas le Christ souffrant ? »

Olivia Crest - 20 février 2024 - 10:34

« Chère Olivia,
«  Pourquoi Jésus reprend-il Pierre en condamnant celui qui se figure le Christ triomphant et non pas le Christ souffrant ?
PIERRE INVERSE L’HORAIRE DE RÉALISATION DU PROJET DE DIEU car il se fait une fausse idée du Christ triomphant. Le combat de Jésus est spirituel. Pour instaurer le Royaume de Dieu sur la terre, il doit jeter Satan, le Prince de ce monde en dehors de nos âmes. Il ne peut le faire sans notre consentement. Il doit donc nous convaincre de la validité de son projet.
Il nous en révèle la valeur ainsi : Il agit selon ce qu’il est, homme et Dieu : « Je suis qui je suis. » Il parle, guérit, libère, ressuscite les morts, pardonne… et laisse les scribes, les prêtres, les pharisiens, Caïphe, Hérode et Pilate et la foule réagir à leur façon. Tel il est, a été et sera. Cela a eu pour résultat sa mise en croix. Il refuse de se servir des ses légions d’anges. Sa stratégie c’est
1. de descendre jusqu’au plus profond de la détresse humaine, implorer le pardon de Dieu en déclarant publiquement son jugement de la situation : « Ils ne savent pas ce qu’ils font. »
2. de manifester publiquement sa confiance en Dieu en lui remettant son esprit, Il répare ainsi le péché d’Adam et Ève qui ont mis leur confiance en Satan. Il devient ainsi le dernier Adam.
Dieu approuve et le ressuscite. Nous sommes libres d’accepter son Royaume : en renonçant à Satan, à ses pompes et ses œuvres, au péché et à ce qui y conduit, et en mettant notre confiance en Dieu par le baptême. »

Anita - 20 février 2024 - 23:35

« Merci Soeur Marie Monnet pour votre éclairage de ce matin.
On ne parle jamais trop d'emprise, que ce soit dans la sphère "spirituelle", familiale, professionnelle...celle-ci étant encore plus que jamais à l'oeuvre aujourd'hui. Tant de personnes, femmes, en majorité, mais hommes, aussi, et enfants! en sont encore victimes aujourd'hui. Votre mise en évidence, en lien avec l'évangile de ce dimanche, du "Je veux", en lien avec "Je suis " de Jésus ou des prophètes qui l'ont précédé est tellement parlant. Il n'a rien à voir avec l'égo ; un "Je veux" qui veut être premier, au risque d'écraser tout sur son passage. Ce "Je veux", ou "Je suis " s'inscrit dans une démarche de liberté intérieure, de respect de l'autre et de soi-même. Je respecte "QUI tu es, QUI tu veux être", en parallèle à "Tu respectes QUI je suis, QUI je veux être." Loin de tout désir de fusion, je renvoie l'autre à sa liberté d'être... J'ai vécu sous emprise pendant 25 ans. A partir du moment où j'ai souhaité exister par moi-même, faire des choix, prendre des décisions, dans le respect de l'autre pourtant, j'ai failli perdre la vie (physiquement), mais aussi (et aussi grave!) , la raison. Ce souhait de tentative d'autonomie lui était insupportable.
Aujourd'hui, je suis sortie de cet enfer. Je suis libre et heureuse.
On en parle jamais trop. Ce sont des éclairages comme celui d'aujourd'hui qui libèrent. Merci. Je pense aujourd'hui à ceux et celles qui souffrent de cette emprise mortifère. "TU veux". "TU es" »

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Anne - 18 février 2024 - 10:14

« Merci pour cette belle méditation qui encourage le discernement, j'en avais besoin. »

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Luciana Pedroia - 18 février 2024 - 10:11

« En vue d’un réel épanouissement de notre « je ».

Au désert, par ses questions, le diable s’en prend à l’identité même de Jésus, à son « je », « Fils de Dieu », mandaté par le Père pour conclure une Alliance de partenariat à part égale avec nous. Destructeur acharné de tout projet de Dieu, il lui suggère d’utiliser sa maîtrise sur la nature pour satisfaire ses propres besoins, d’utiliser le spectaculaire pour convaincre et lui propose un crime de haute-trahison en vue d’acquérir une royauté lui permettant de posséder tout pouvoir sur tous. Rien de moins! Le diable est un empoisonneur et toute personne toxique qu’elle soit humaine ou angélique finit par vous faire sentir comme une moins que rien. Ils méprisent leur victime au point de les détruire. On les retrouve dans toutes les sphères de la société. Un seul remède avec ce genre de personnes, tolérance zéro et coupure de lien. C’est ce qu’a fait Jésus ce jour-là en utilisant le bouclier de la foi et le glaive l’Esprit qui est la Parole de Dieu.
J’ai rencontré deux personnes toxiques au cours de ma vie. C’est grâce à ma soeur que j’ai compris ce qui m’arrivait. Puisse le Seigneur mettre sur notre route des accompagnateurs spirituels, prêtres religieuses ou laïcs compétents. »

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Anita - 18 février 2024 - 10:03

« Oui, que le Seigneur nous préserve des prédateurs, abuseurs et autres manipulateurs dans l'Eglise comme dans toutes nos relations.
Je rends grâce à Son Esprit qui nous guide et nous aide à discerner, qui nous accompagne et nous outille, qui nous donne la force et nous arme.
Je rends grâce également à Son Amour qui est le commencement, le chemin et la Vie. C'est d'où nous venons, avec Qui nous marchons et vers Qui nous allons.

Merci pour les commentaires que vous écrivez et les réponses que vous laissez sous d'autres commentaires, Anita.
Vous apportez des paroles de sagesse et de connaissance, ancrées dans la Bible et dans votre expérience de vie.
Que cela plaise ou non, je vous encourage à continuer.

Soyez bénie et dans la paix, au nom de Jésus. »

Stéphanie - 19 février 2024 - 10:34

« J'emploierais l'expression "accompagnateur spirituel" et non "directeur" (les déviances sont effectivement possibles) car c'est bien un accompagnement qui amène à dire "je" sans imposer quoi que ce soit; nous cheminons ensemble. Celui qui m'accompagne se met comme moi sous le regard de Dieu et de l'Esprit Saint à la lumière de la Parole, Jésus ! »

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A.D. - 18 février 2024 - 9:10

« Bravo! A.D. Court, simple, direct, vous allez droit au but, EXCELLENTE DESCRIPTION de ce qu’est un vrai accompagnement spirituel.
Anita »

Anita - 18 février 2024 - 10:10

« Merci. C’est très éclairant Derrière nos limites à dire JE il y a le conflit de loyauté Vis à vis de personnes ( ( Clerc, accompagnateur) que nous jugeons aptes à nous guider Retenons qu’ils ne sont la que pour nous éclairer. Qu’ils y aient deS commentaires négatifs est salutaire! »

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Bruni - 18 février 2024 - 9:07

« Bonjour Bruni,
Les commentaires négatifs peuvent s’avérer pertinents, vous avez raison.

Pour ce qui est de la loyauté et du respect de l’autre.
- Ma première accompagnatrice m’a dit être incapable de m’aider. J’ai apprécié et demandé une autre personne. Mon médecin de famille m’a dit être incapable de m’aider et m’a référée à un autre docteur. Ils étaient tous deux diplômés.

- Il arrive aussi le contraire, on ne se sent pas aidé… ou quelque chose accroche… nous ne sommes pas tenus à une attitude de loyauté. Je ne reste pas avec mon médecin actuel par loyauté et respect mais parce qu’il est aidant. Il m’est arrivé de consulter un médecin vers qui je ne suis pas retournée. Il n’avait pas écouté, ni demandé comment ma blessure s’était produite. À la description de la douleur il a dit: « Arthrose, rien à faire. » Le deuxième consulté a écouté, examiné, a dit quoi faire : mettre de la glace, …cortisone, la douleur était atroce, la douleur a passé et n’est pas revenue. La loyauté avec le premier ? Non ! Jamais en cent ans.

Je souligne que vous reconnaissez à votre accompagnateur une réelle compétence là est LA VRAIE raison pour laquelle vous restez avec lui.

Telle est l’enseignement reçu au Centre le Pèlerin pour ce qui est de la relation avec un accompagnateur spirituel.

Que le Seigneur nous donne d’excellents accompagnateurs spirituels.
Anita
»

Anita - 18 février 2024 - 15:00

« En temps ordinaire, lorsque les textes du jour sont médites, je suis avec joie les commentaires ou homélie qui font grandir ma foi. Ce n'est pas le cas de celle d'aujourd'hui comme celle d'y il a deux jours : mais parler de la place des femmes, les abus certes insupportables mais dont on a tellement entendu parlé, n'apporte rien. Je crains que ces méditations ne m'aident pas à nourrir la foi dans cette marche vers Pâques »

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Anne de Ladoucette - 18 février 2024 - 8:34

« En effet, Anne,
Il y a danger de jeter le bébé avec l’eau du bain à évoquer ces sujets, surtout que nos contemporains, pour la plupart, ne connaissent pas l’histoire de l’Église et toute son œuvre de bienfaisance en vue d’améliorer notre sort. Nombreux sont les directeurs spirituels qui ont aidé leurs accompagnés à devenir des saints et des saintes. Ne les oublions pas. Par exemple Thérèse d’Avila qui invite Jean-de-la-Croix à collaborer à son œuvre et sainte Jeanne de Chantal qui a demandé à saint François de Sales de devenir son directeur spirituel.
Prions le Seigneur de nous donner de saints prêtres.
Anita »

Anita - 18 février 2024 - 10:34

« Merci Sr Marie Monnet pour votre belle méditation qui invite à la confiance en soi et en Dieu. Merci à Jésus qui s'adresse souvent à la personne qui lui demande de l'aide par ces mots "Que veux-tu...?". Que l'Esprit-Saint m'aide dans mes choix par le "Je" et éloigne de moi les hésitations. Prions. »

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Aimer et Agir - 18 février 2024 - 8:32

« Merci ma sœur pour cette semaine de méditations inspirées, et particulièrement celle de ce jour. En écoutant bien chaque terme, méticuleusement choisi, on comprend que l’on ne parle pas ici d’un individualisme forcené mais d’un vibrant appel au discernement personnel dans l’Esprit (qui n’est pas chose aisée !), avec un « je veux » qui se réalise bien souvent dans la prière d’abandon à Dieu et non à un quelconque être humain dominateur qui trouve convenance à s’y substituer… »

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Fred - 18 février 2024 - 8:26

« Merci ma Sœur pour cette méditation claire et précise, qui nous éclaire. Il est parfois difficile de dire « Je ». L’emprise d’un autre, des autres, je pense aussi aux réseaux sociaux nous prenne en otage. Écoutons-Le plutôt et prenons son exemple. Bon dimanche à tous »

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Dominique - 18 février 2024 - 8:16

« Bonjour à vous toutes et tous,
Un très grand Merci pour cette enseignement qui nous aide à la réflexion chaque matin.
Que le Seigneur m'aide à lui être fidèle et digne de Lui tout au long de ce carême.
Soyez abondamment et richement bénis 🙏🕊️
Marie de Marseille

»

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Marie - 18 février 2024 - 8:07

« Le chemin de l'emprise peut revêtir plusieurs facettes, et la plus insidieuse est souvent celle de nos proches, comme il est dit dans cette méditation dominicale. Alors, le chemin de la déprise peut être violent et long. Prions, en vérité et en liberté, les uns pour les autres ! Philippe. »

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philippe - 18 février 2024 - 8:02

« Merci pour cette magnifique méditation dans laquelle vous n’avez pas eu peur de pointer les abus de pouvoir comme les lâchetés (s’en remettre à un autre pour ses propres choix). C’était clair, précis et dit avec une bonne autorité comme celle de Jésus
Merci encore.
Beau dimanche! »

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Pascale - 18 février 2024 - 7:53

« Je suis, oui chaque jour je suis de plus en plus croyante je veux oui je veux que le Seigneur rende malléable mon cœur à sa Parle merci ma Sœur d ouvrir mes oreilles mon cœur ma bouche mon âme je ne suis rien je commet bien des fautes et ouverte par votre regard j essaie d y remédier ce carême avec vous me modèle je m egratigne j essaie de poncer mes aspérités maman vient de partir au Père 59 ans de souffrance avec elle. Elle me rejetait car j étais là survivante mon jumeau à 3 ans avait rejoint le ciel elle n a pas supporté et m a rejeté moi je l ai aimée entourée elle n y pouvait rien son cœur est resté sourd elle est morte au bout d 1 semaine passée avec moi jour et nuit je ne l ai pas laissée comment l abandonner à ce moment là je ne l ai jamais abandonnée elle est je l espère enfin auprès de ce fils chéri de mon papa tant aimé dans la lumière de notre Seigneur »

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Galland Munoz - 18 février 2024 - 7:37

« Merci pour ce beau témoignage, vous n'avez pas eu beaucoup d'amour de votre maman, mais vous avez eu la force et le désir de l'accompagner jusqu'au bout. C'est un grand geste de foi et d'amour de votre part. J'ai connu il y a longtemps une maman qui a perdu sa fille unique de dix ans écrasé par un livreur. Plus tard elle a eu des jumeaux qui ont été eleves avec toujours leur grand sœur en modèle, ils devaient tout faire comme leur maman pensait que son aînée aurait fait. Ces enfants n'ont jamais été aume pour eux même et non jamais eu de vraie vie. C'est très triste que le cœur d'une maman fonctionne quelques fois ainsi. Bon courage à vous et soyez heureuse, vivez et croyez »

Blandine - 18 février 2024 - 10:52

« Un jour j'ai fait confiance à quelqu'un. Je croyais le connaître. Il m'a trahis. J'ai mis du temps à me remettre à me dire j'existe. Dans le pardon j'ai retrouvé ma place. Dire non pour se dire oui à soi-même. Mon cœur s'est ouvert. Dire je t'aime malgré les fautes. Oublier le mal pour le bien.
Merci sœur Marie de me dire que j'existe.
Que le seigneur m'aide à trouver le chemin de la paix de la joie et de la liberté en ce temps de carême difficile pour moi.
En union de prières 🙏
Bon dimanche »

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Christine - 18 février 2024 - 7:02

« Bonjour,

Merci pour vôtre carême dans la ville que j’écoute tous les matins.

Toutefois, ce matin, je ne suis pas du tout mais pas du tout en accord avec vôtre commentaire et le « je veux ».

Je veux est la négation de l’autre, c’est passer en premier, c’est la loi de la jungle… en toutes circonstances c’est le je voudrais, j’aimerais, je ferais Etc…qui doivent, à mon avis, être nôtre manière de concevoir une action, ne serait-ce que pour savoir discerner, réfléchir à son bien fait, et après agir avec volonté et détermination si nécessaire.

A mon humble avis, mais bien entendu je peu me tromper, le je veux constant de nôtre époque et le reflet même, du manque d’amour. Le triomphe de l’orgueil.

Bonne journée, bonne continuation. En union de prières. »

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Alice - 18 février 2024 - 6:55

« Chère Alice,
Le message de Sr Monnet traite d'un sujet très délicat suite aux emprises connues les dernières années. Et c'est difficile en si peu de lignes de faire la part des choses. Ainsi il me semble que vous n'avez pas très bien compris le sens de ce message.
Si vous regardez bien la fin, c'est clair, il s'agit comme Pierre de dire "je t'aime" librement. Et cela montre ce qui vous manque dans la parole de Sr Monnet, Comme vous dites il ne s'agit pas de vivre avec orgueil et égoisme, mais de vivre dans la liberté intérieure et non forcé par un autre.
Bonne suite de carême!
»

cath - 18 février 2024 - 8:24

« Chère Alice,
Le message de Sr Monnet traite d'un sujet très délicat suite aux emprises connues les dernières années. Et c'est difficile en si peu de lignes de faire la part des choses. Ainsi il me semble que vous n'avez pas très bien compris le sens de ce message.
Si vous regardez bien la fin, c'est clair, il s'agit comme Pierre de dire "je t'aime" librement. Et cela montre ce qui vous manque dans la parole de Sr Monnet, Comme vous dites il ne s'agit pas de vivre avec orgueil et égoisme, mais de vivre dans la liberté intérieure et non forcé par un autre.
Bonne suite de carême!
»

cath - 18 février 2024 - 8:24

« Chère Alice,
Le message de Sr Monnet traite d'un sujet très délicat suite aux emprises connues les dernières années. Et c'est difficile en si peu de lignes de faire la part des choses. Ainsi il me semble que vous n'avez pas très bien compris le sens de ce message.
Si vous regardez bien la fin, c'est clair, il s'agit comme Pierre de dire "je t'aime" librement. Et cela montre ce qui vous manque dans la parole de Sr Monnet, Comme vous dites il ne s'agit pas de vivre avec orgueil et égoisme, mais de vivre dans la liberté intérieure et non forcé par un autre.
Bonne suite de carême!
»

cath - 18 février 2024 - 8:24

« Bonsoir,
je partage "je ne suis pas ... en accord avec votre commentaire et le « je veux »". Certes, les nombreux commentaires en accord me font croire que cette affirmation du "je" est utile pour certains. Ce n'est pas mon cas et je ne dois pas être unique.
Mont point de vue est que la conscience de la diversité humaine ainsi que de la conséquente diversité des chrétiens, la conscience de la diversité des situations et des expériences de vie devraient conduire à une expression plus mesurée, plus circonstanciée, ....
Dans une réaction excessive, je pense, je me suis désinscris.
Dans la conscience de ma faiblesse et de celle des autres sur le chemin de la vie, dans l'attente de l'aide de l'Esprit, mon fraternel salut.
»

Petit frère - 18 février 2024 - 23:59

« Oui à votre " non"
Cependant encore faut il que le JE SUIS soit celui identifié au Verbe et non à l'ego, si souvent confondu et nous mettant dans la confusion sur bien des sites internet! Restons vigilant »

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Annick - 18 février 2024 - 6:52

« C 'est vraiment net ce que vous avez dit.Arriver à dire "Je'
En fait je me rends compte de la gravité et que je dois travailler ce oui je veux et le vis en ce moment.
Il y aussi une angoisse qui m habite jusqu'a ce que j ai pris la decision ;j 'y vais, je le fais.Aller au Mont Ste Odile une semaine aupres de Jesus en silence ;c etait me doute et des que j ai dit oui c 'etait la paix.Comme vous avez bien parlé et d 'une clarté et fermete ça m 'a bien aidée. Que Ste Bernadette nous aide dans cette prier en ce jour d'etre dans la joie du Sourire de Marie et que nous sachions dire non quand il faut et suivre Jesus .Amities fraternelles à votre equipe de prier dans la ville.. »

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Gene - 18 février 2024 - 6:50

« Le ”non” de la méditation de ce jour, est un ”non” fructueux, empli d’enseignement, un ”non” salutaire. Merci pour cette méditation. :) »

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Vincent - 18 février 2024 - 5:50

« Combien de fois, ai-je suivi quelqu'un d'autre par sécurité, de peur de me retrouver seule dans mes choix. C'était une grâce pensai-je...on peut tellement vite confondre la volonté de Dieu et celle de Satan lorsque on cesse de réfléchir, de prier et d'appeler l'Esprit Saint sur nous ! Grâce à cette méditation, j'ai pu faire la lumière en moi. Désormais, je chercherai mes réponses en moi et dans la Parole de Dieu. Je suis moi et je suis unique aux yeux de Dieu et je veux rester sur son chemin de Lumière. Je voudrais être attentive à "ce que l'on croit être bien" et "ce qui est réellement bien". Arrière Satan !!! Seigneur, éloignez-moi de la Tentation spécialement en ce Carême. Amen.
Merci Soeur Marie Monnet de cette méditation, que Dieu vous bénisse. Bon dimanche. »

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Isa - 18 février 2024 - 5:11

« Merci ma soeur cela fait du bien
D'écouter ses paroles de nous mettre dans le droit chemin vers le SEIGNEUR MERCI »

Mone - 18 février 2024 - 8:42

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