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À vous la parole (32 commentaires)

« Merci Blandine de nous ramener à l’essentiel
Ton père me disait un jour : si tu veux annoncer l’amour de Dieu n’oublie pas de soigner ton coeur
C’est vrai physiquement mais aussi combien spirituellement
Merci »

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Beatrice - 29 février 2024 - 20:25

« Merci pour les commentaires chaleureux, ils sont un don précieux.
Cela me touche.
Cet après-midi j’ai prié le rosaire pour la bénédiction de mes frères et sœurs qui donnent.
J’ai aussi prié pour la communauté Dominicaine.
Que le Seigneur nous bénisse. »

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Vincent - 29 février 2024 - 17:30

« Lazare ou "Dieu a secouru".

On se demande bien qui, dans cette parabole.
Car les situations des deux personnes sont dramatiquement différentes.
Un mendiant affamé et malade, à quelques mètres d'un riche faisant de grands banquets ça ne vous rappelle rien ?

Si on prend de l'altitude et que l'on regarde le "concert des nations", à première vue sur cette planète bleue, quelques centimètres séparent les très riches des très pauvres.

De même quand on croise un mendiant, la distance n'est pas si grande.
Moralement cette indifférence, ce rejet à première vue sont injustifiables.

C'est pourquoi une autre parabole nous compare à un champ comportant de l'ivraie (les fils du Mauvais) mélangée à du bon blé (les fils de Dieu).
Jusqu'au jour de notre jugement, où la distance devient définitive et infranchissable.
Trop tard pour jeter des ponts, il fallait le faire avant. En écoutant au moins son bon cœur si on ne connaît pas Moïse et les prophètes.

L'ivraie enfonce ses racines dans le sol, alors que le blé ne s'inquiète pas de voler en l'air quand passe la moissonneuse.
Or tout le champ sera moissonné, donc il est inutile de s'accrocher à des valeurs vaines.

Si Dieu a secouru (au passé) c'est peut-être parce que dans sa bonté, il a donné sa chance à tous, bon comme mauvais, mais que les rebelles l'ont rejetée.

C'est triste à dire mais au bout d'un moment, l'affaire est jugée.
»

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Vincent59500 - 29 février 2024 - 16:20

« qu'en savons-nous?
Si notre coeur nous accuse, Dieu est plus grand que notre coeur.
Dieu, par la puissance de son Amour peut combler ce ravin creusé entre les hommes par leur indifférence et leur manque d'AMOUR
Franchir ce précipice est impossible à l'homme mais tout est possible à Dieu.
Malgré nos manques d'amour, gardons toujours confiance en l'infinie miséricorde de Dieu et marchons dans l'Espérance vers le royaume. »

Sasasita - 29 février 2024 - 22:09

« Mon fils avait eu un accident et était en fauteuil roulant. Quand il sortait, il revenait en disant :" Comme les gens sont gentils ! Ils m'aidaient pour les trottoirs. Et il y a même une dame qui a voulu m'acheter un gâteau".
Lui aussi avait bon coeur. Adolescent, je lui donne 50 francs pour renouveler un peu ses vêtements devenus trop petits. Il revient sans achats. Il me dit :"Tu comprends, j'ai donné le billet à quelqu'un qui n'avait rien pour vivre".
(Tant pis pour le porte-monnaie de Maman). »

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Geneviève - 29 février 2024 - 14:20

« Merci cher sœur pour votre partage. Le riche en repoussant Lazare lorsqu'il vivait, ne pensait pas qu'il ferait appel à lui pour lui demander de l'aide.
Dans notre monde de bruts, il y a encore de très belle personnes de tous âges, prête à aider d'une façon ou une autre, il y a aussi l'indifférence qui fait mal. Lorsqu,on rencontré un malheureux, il n'y a pas que le don d'argent qui compte, il y a aussi notre regard, le petit mot qu'on lui adresse, même pauvre il a des sentiments et à besoin d'être respecté.
Pour Vincent et pour Christine , je vous assure de mes pensées et de mes prières.
Belle journée à tous »

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Blandine - 29 février 2024 - 12:30

« Merci Blandine.
Que je retrouve ma main pour écrire et donner.
Ma jambe pour marcher.
🙏 »

Christine - 29 février 2024 - 12:52

« Le riche ne repoussait pas Lazare. Simplement fermé dans son monde il ne le voyait pas.
Ensuite il ne s’adresse pas directement à Lazare mais à Abraham, pour que celui-ci demande à Lazare de faire quelque chose. Il y a alors deux façons de voir cette attitude du riche : soit il est encore dans son monde de riches et ne s’adresse qu’à des plus grands que lui et Lazare n’est qu’un « subalterne », un moins que rien, soit il a ouvert les yeux et il pense qu’il n’est même pas digne de s’adresser directement à Lazare. Par contre il a une grande confiance en la Miséricorde de celui qu’il appelle père Abraham, sauf qu’Abraham n’est pas Dieu… »

Isabelle - 29 février 2024 - 17:12

« La demande de Lazare pour ses frères m'a toujours interpellée et en lisant chez Isabelle
" mais Abraham n'est pas Dieu", je me sens rassurée, surtout après le chant des vêpres d'aujourd'hui
"Toi qui veux le salut de tous les hommes"...

Vincent et Christine, vous êtes avec moi dans ma prière, Kathy
»

kathy - 29 février 2024 - 17:59

« Je suppose que vous avez rectifié, c'était bien sûr le riche et pas Lazare qui intercèdait pour ses frères, désolée... »

kathy - 01 mars 2024 - 0:20

« Faire bien son métier, se faire attentive aux besoins des autres, discerner ce dont ils ont besoin et avec discrétion et respect, offrir un service, c’est ce que j’ai vécu à la fin du COVID. Affaiblie par la réclusion, j’avais de la difficulté à marcher, mon amie est venue me chercher en auto pour m’amener à la messe le dimanche et nous allions au restaurant après partager un bon repas au restaurant. Ma nièce est allée acheter mes médicaments… Dieu pourvoie, qu’il les bénisse. Qu’il en soit remercié. Combien de pauvres Lazare je vois à tous les jours… sur le trottoir, et dont j’entends parler par les médias, victimes de la guerre, … immigrés, Seigneur prends pitié, viens, Seigneur Jésus, Maranatha ! Qu’attends-tu de moi Seigneur à cette étape de ma vie ? J’ai confiance en toi. Lorsque je me rappelle Jeanne Mance, Vincent de Paul, Dom Bosco, Marguerite d’Youville, Marguerite Bourgeoys, Marie de l’Incarnation, Marie de l’Incarnation, soeur Marie-Léonie, et tous les autres, je suis émerveillée. Suscite des prêtres, des consacrés des religieux (-ses) … pour notre temps… Seigneur, nous avons besoin de toi, notre planète est devenue un hôpital de campagne. »

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Anita - 29 février 2024 - 11:37

« « … notre Seigneur l’a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Ac 20, 35 Ta Parole Seigneur est vraiment source de vie et de joie. Nous l’expérimentons à chaque service rendu, à chaque cadeau offert… à chaque moment d’écoute, de dialogue et de partage… au sourire radieux de la personne rencontrée… Moïse et les prophètes se sont mis à ton école, ils en ont reconnu la valeur et la sagesse. Ils nous l’ont transmise.
Tel est le parcours de notre vie : nous passons de la dépendance la plus totale dans le ventre de notre mère au don le plus total de notre vie et de nos biens le jour de notre mort, tel est notre sort. Le Seigneur nous propose de le transformer en expérience de joie.
Job a magistralement relu le parcours de sa vie : « Nu, je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris. Que le nom du Seigneur soit béni. » Nous appelons cette dernière étape l’âge d’or. L’âge du détachement des biens de ce monde. Ma mère disait, ce soir-là, alors que nous contemplions un magnifique clair de lune : « Cela va me faire de la peine de quitter la terre, je la trouve belle. »
Quant à Jésus il nous invite à nous « amasser un trésor dans le ciel là où il n’y a pas de mites, ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où sera ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Mt 6, 20-21
Navré il conclura : … « quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus. » »

Anita - 29 février 2024 - 15:29

« Je me suis fracturé le pied en sortant de chez moi le jour du premier déconfinement.
A terre, une nuée de gens s'est portée à mon secours proposant d'appeler les pompiers, de me ramener chez moi....
C'est la joie cachée du monde !


»

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Anna - 29 février 2024 - 10:57

« Votre méditation, Soeur Anne-Pierre, et votre souvenir de ce pharmacien si généreux, ne comptant pas son temps, me fait penser à un autre pharmacien, tout aussi saint. C'était un oncle de mon mari, il s'appelait "Jacques". Toujours attentif aux plus pauvres, il ne leur faisait payer que ce qui était remboursé par la Sécurité Sociale. C'était il y a bien des années. Il a marqué fortement les habitants de sa petite ville par sa générosité, son dévouement, son accueil, son écoute. Et maintenant, depuis son décès, sa pharmacie s'appelle :
"la pharmacie Saint Jacques".
Riche, il partageait. Il doit être, avec "les pauvres Lazare", auprès d'Abraham, partageant avec joie le Banquet de l'Agneau.
" Heureux les invités festin de noce de l'Agneau". (Ap19,9)
r »

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Geneviève - 29 février 2024 - 10:10

« Ma mère décédée, je devais vider la maison, le propriétaire me mettant dehors. dans la rue, une grosse dame, pleins de sachets de course, s'arrêtait tous les trois mètres reprendre sa respiration. J'allais vers elle et me proposait de l'aider, ce qu'elle accepta. J'ai fait un détour par chez elle, montait ses achats avant de retourner à la déchèterie, jeté le contenu de l'appartement que j'occupais avec ma mère avant qu'elle ne meure. La dame était vraiment contente de mon aide. »

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michael levy - 29 février 2024 - 9:30

« Hier j'attendais mon mari dans le hall de l'hôpital,assise à une petite table.Tout à coup un homme est venu s'asseoir en face de moi et m'a demandé 18,00 euros.Il voulait rentrer chez lui et devait voyager en car.Il parlait très mal le français et avait l'air épuisé.Je n'ai pas hésité longtemps.J'avais 20,00euros dans mon portemonnaie,je les lui ai tendus et la joie a jailli sur son visage! Il est parti puis a fait demi tour,est revenu vers moi et a dit Dieu vous bénisse et j'ai dit vous aussi.Et il a tendu la main pour serrer la mienne.Quand mon mari est revenu de son examen médical je lui ai raconté cela et combien mon coeur était joyeux et en paix.Il m'a dit que les cars entre Bayonne et Paris coûtaient bien 18 euros .J'étais heureuse que cet homme soit venu me demander au milieu de tous les gens,c'est comme si Dieu avait eu besoin de moi à ce moment précis et la joie a
jailli!Et mon mari était aussi heureux que moi! »

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Françoise - 29 février 2024 - 9:04

« Merci pour ce témoignage lumineux ! Il nous prouve que faire un don, aussi modeste soit-il, peut être source d'une grande joie, pour celui qui donne aussi bien que pour celui qui reçoit. C'est là une leçon que nous ne devrions jamais oublier. »

Lara - 29 février 2024 - 10:26

« Bonjour, je suis pauvre. Dans la précarité pour employer un terme contemporain. Je vis l’indifférence. Pire : une inversion des valeurs, ma responsabilité finalement de ma pauvreté.
Regarder ailleurs, le dénigrement, ne pas prendre de nouvelles et ne pas rendre visite par crainte de donner, sont le lot du pauvre 2.0
Le pape François a parlé de cette maladie du cœur.
Parfois une simple phrase comme : il ne m’est pas possible matériellement de donner mais je compatis car tes difficultés doivent être difficiles!
Cette phrase de compassion n’est presque jamais prononcée.
La précarité est vécue comme une lèpre contagieuse par ceux qui vont mieux.
Alors le pauvre se cache et cache sa pauvreté,
Comme le lépreux se cache sous sa capuche.
Cette méditation est évidemment douloureuse, elle active cette tristesse du frère et de la sœur malade du cœur, s’éloignant des écritures saintes.
Merci pour cette méditation ma sœur.
Merci de prier pour moi lecteur et lectrice. :)
Que notre Seigneur nous bénisse.


»

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Vincent - 29 février 2024 - 8:33

«
Votre commentaire est très émouvant, Vincent. Il me touche d'autant plus que j'ai bien peur que mes 2 enfants frôlent cette même situation. Je compatis et je prierai pour vous. »

Geneviève - 29 février 2024 - 10:22

« Cher Vincent ,
Merci pour votre message , votre témoignage, qui a du vous demander du courag pour le publier. Vous faites mon admiration , tant le ton est juste, et vos remarques précieuses. Je vous souhaite tout le bien possible, et aussi , bien sûr , de pouvoir sortir de votre situation. Je vous reste proche dans la prière, dans l'amitié aussi . Que le Seigneur vous bénisse et vous garde.

Bien fraternellemnt sr Claude-Pierre
, »

Soeur Claude-Pierre - 29 février 2024 - 10:39

« Bonjour Vincent
Je voulais savoir où habite vous ? Si c'est possible
Je vais prier pour vous 🙏🕯🕊
Si vous acceptez on pourra échanger un peu
Que Dieu vous Protéger et Bénisse Amen 🙏🙏🕯🕊
Rosa »

Rosa - 29 février 2024 - 10:53

« Pourrions-nous vous aider Vincent ?
Comment?
Pas de service d’aide pour vous ?
À qui pourriez-vous vous adresser ?
La commune ? La Croix-Rouge?
La paroisse ?
»

Godelieve - 29 février 2024 - 18:43

« Bonsoir Vincent. Je suis très touchée par votre témoignage. Je vous porte dans ma prière. »

ML - 01 mars 2024 - 0:00

« Je n'attend plus rien de personne. Et pourtant.
L'oubli des autres pour moi me fait penser de plus en plus à eux. La vie a un sens. Et la surprise de connaître aujourd'hui des personnes que je ne connais pas. Riches pauvres tout en sachant que le pauvre sera parfois rejeté par le riche. Ou pas. Le choix que nous avons ne se construit pas sur de l'argent. L'amitié se construit avec le cœur et les mains. Dans 10 jours je vais voir un chirurgien puis un autre. J'espère qu'ils vont être là pour moi. Ils ont sûrement de l'argent mais ce qu'ils peuvent faire pour moi sera très grand et me redonnera le sourire que je n'ai pas aujourd'hui. Une joie certaine qui effaceront mes larmes et mes peurs de ce matin.
Il y a la richesse d'argent. Des riches qui pensent qu'à eux-mêmes. Et la richesse du cœur que nous avons tous en nous. Qui qu'ils soient aide moi seigneur à trouver les personnes qui vont m'aider dans quelques jours. »

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Christine - 29 février 2024 - 8:23

« Bonjour Christine
Je vais prier pour vous .
Que Jésus Christ vous accompagner dans vos démarches médicales ,que ses mains accompagne les mains du chirurgien qui s'occupera de vous 🙏🙏🙏🕊🕯
Je vous souhaite du courage et suis avec vous en union de prières .
Rosa »

Rosa - 29 février 2024 - 11:02

« Merci Rosa.
🕊 »

Christine - 29 février 2024 - 12:40

« Très joli prénom Rosa.
La fleur de rose. Pour son teint pâle sa fragilité et sa douceur. Et son piquant aussi
🌹Je n'ai pas trouvé de roses blanches en image. Si belles.
Bonne journée 🙏 »

Christine - 29 février 2024 - 12:56

« Bonjour, merci pour votre méditation du jour. Elle interpelle ma faiblesse, ma limite..... J'avoue que j'ai du mal avec certaines pauvretés. Aider mon prochain, le faire grandir, oui..... bon carême à vous »

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Emmanuelle - 29 février 2024 - 7:45

«  « Tends aussi ta main au pauvre, pour être pleinement béni. »
Quel pauvre? Quel riche?
Être « pleinement » béni : être juste béni ça ne suffit pas?
Siéger à la gauche et à la droite du Christ, être auprès d’Abraham (juste pouvoir lui parler ça ne suffit pas?), pourquoi toujours chercher les places au plus près des « grands », des « stars », du « gratin de la société », des « chefs » religieux, des chefs de ce monde ou de l’autre? Le problème du riche, au séjour des morts, c’est le même que celui du pauvre du temps de leur vivant : « l’envie, et la vanité d’une fausse idée de Dieu. »
Dis comme cela il y a de quoi hurler, de douleur, n’est-ce pas? Ça donne la nausée quelque part? Serait-ce là le cœur envieux qui se met en colère, qui n’a jamais de repos, qui réclame justice, etc?!…
« La tête de l'envieux est toujours triste: son regard est baissé, il semble continuellement sonder le sol, mais en réalité il ne voit rien, car son esprit est enveloppé de pensées pleines de méchanceté. »
« Convertissez vous et croyez à la bonne nouvelle. »
Un seul est mort pour tous.

»

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Pauvre petite fille riche - 29 février 2024 - 6:56

« Bonjour !

Faire les choses gratuitement ... L'ouvrage du frère Hervé Ponsot o.p., La liberté n'a pas de prix (BOD) a un titre humoristique qui dit bien ce qu'il veut dire. Seigneur, donne-moi la grâce de faire sans RIEN attendre en RETOUR ! Bonne journée. Philippe. »

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philippe - 29 février 2024 - 6:26

« Merci d'évoquer mon ouvrage. Mais mieux vaut lui donner son vrai titre, à partir duquel le clin d'oeil est évident : "La gratuité n'a pas de prix". Chez Books on Demand. »

Hervé Ponsot - 29 février 2024 - 13:51

« Merci pour cette lecture méditée.
Se rendre attentif, être à l'écoute , c'est bien entendu franchir cet obstacle , cette différence que l'on a bâti entre l'autre et moi , c'est sans doute cela , le fameux Osons du pape François, sortir de nos périphéries , de nos zones de confort.
Moise et la Loi restent toujours d'actualité,
Chacun de nous est invité, à sa manière, avec ses moyens, pour la gloire de Dieu
»

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JM10 - 29 février 2024 - 3:32

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