Mercredi Saint, dans le rite maronite, s’appelle aussi « Mercredi de Job ». Nous avons tous en mémoire quelles étaient les souffrances de Job : l’abandon par sa famille et ses amis, les souffrances physiques, l’éloignement de Dieu. Avec Job, nous avons la certitude que Dieu croit en l’homme ! En tout, Dieu nous précède.

Les catastrophes ont toujours existé. Certains pays sont plus touchés que d’autres. Prenons l’exemple du Liban, mon pays : malgré toutes les guerres, les crises qui se succèdent, les catastrophes naturelles, les violences de toutes sortes, l’amour de Dieu a toute sa place ! Ces situations de crise à tous les niveaux, économique, social, politique… sont pour nous une occasion de manifester ou d’accueillir l’amour de Dieu. Accueillir l’autre et partager avec lui le don de nous-mêmes… En cela, Dieu nous a précédés. Il s’est lui-même donné, jusqu’à mourir sur une croix ! 

Sans un amour inconditionnel pour le Christ, la mission serait dénuée de son sens.

Sans une oreille qui écoute, la Parole ne peut atteindre le fond du cœur.

Sans une Parole incarnée, l’homme ne peut vivre dans la mouvance du mystère de Dieu Trinité.

Alors, faisons entendre notre voix !

Dans un monde en perpétuel mouvement, la « parole qui réconforte » trouve son chemin et va droit au cœur. Dans un monde en grande souffrance,  la « parole qui réconforte » ouvre la voie de l’Espérance !

Dans un monde où l’homme cherche à tout prouver par la raison, à tout maîtriser, les événements nous révèlent la grande part de la providence dans notre vie !

Le point de départ de toute mission, c’est notre for intérieur. C’est de là que jaillit ce qui nous habite, la  Parole qui réconforte. Parler d’un point de départ, cela suppose un déplacement, une mise en route et donc un point d’arrivée. 

Forts dans le Seigneur, avançons ensemble courageusement dans l’Espérance de la Résurrection !